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Confinement : LETTRE AUX FIDELES 3

22 mars


Chers fidèles,

Voici déjà le deuxième dimanche sans messe: sans ce rendez-vous avec Jésus qui s’offre à nous dans le mystère de l’Eucharistie. L’évangile de ce dimanche nous propose à méditer une scène qui semble être bien adaptée à la situation que nous vivons actuellement. Cette scène de la multiplication des pains est la seule scène rapportée par tous les évangélistes. Si nous comparons les quatre textes (Mt 14,14-21; Mc 6, 34-44; Lc 9,11-17; J 6,1-15), nous voyons surtout chez saint Marc et saint Luc quelque chose d’un peu spécial : Jésus manifeste ses émotions. Les deux évangélistes nous disent que le Christ avait pitié du peuple. Il y a quelque chose d’admirable dans cette courte phrase : Dieu sent quelque chose ! Ce n’est pas seulement un juge qui compte toujours mes chutes et mes faiblesses : Il « s’inquiète » pour sa créature, il n’est pas indifférent, il sait compatir…

Le peuple est venu pour voir et écouter Jésus. Mais les apôtres ont vu le problème : comment fournir de la nourriture pour un tel nombre ? Jésus fait un grand miracle pour la multitude : environ cinq milles hommes (peut-être même deux ou trois fois plus en comptant les femmes et les enfants) ont été nourris ce jour là. Un grand miracle fait devant les apôtres, qui ne savaient pas quoi faire devant une telle situation. Nous aussi, nous sommes dans une situation particulière, pour la plupart de nous c’est une situation à laquelle nous n’avions pas encore été confrontés. Essayons de méditer l’intention du Seigneur. Voulait-Il seulement nourrir le peuple ? Évidemment, derrière l’aspect matériel de ce miracle il y a quelque chose de plus profond, qui donne à réfléchir. Il faut peut-être que je me pose des questions sur ma vie : y a-t-il toujours chez moi cette volonté de rester en union profonde avec mon Dieu ? Y a-t-il vraiment chez moi cette faim de Jésus Eucharistie ? La communion sacramentelle est-elle importante pour moi et comment est-ce que je vis cette impossibilité de communier ? Quelques autres aspect sont aussi intéressants à voir. Ainsi : comment est-ce que je me nourris dans ce temps de confinement ? Il ne s’agit pas de la nourriture matérielle (selon la diététique), mais de la nourriture spirituelle c'est-à-dire de la prière et de la méditation de l’évangile, du temps passé avec ma famille, d’une bonne lecture, d’un film adapté, etc., en gros : du temps bien passé. On nous répète souvent qu’une bonne nourriture fait une bonne vie. Il faut que cette réflexion ne reste pas qu'au plan matériel, mais qu’elle soit profitable spirituellement. Vos abbés vous assurent de leurs prières pour vous

Abbé J. Kaminski FSSP

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